Valeur du mois de Ramadan selon la Sounnah

«Si les serviteurs savaient quelle est la valeur du mois de Ramadan, ils souhaiteraient que l’année entière le fût». (Bayhaqi) «Lorsque le mois de Ramadan commence, les portes des cieux s’ouvrent, celles de l’enfer se ferment et les démons sont enchaînés». (Boukhari, 59-11, 9) C’est dire l’importance de ce mois béni ! On ne doit pas seulement s’abstenir des besoins vitaux mais rivaliser dans les bonnes œuvres et la générosité. «Le Ramadan est venu à vous! C’est un mois de bénédiction. Dieu vous enveloppe de paix et fait descendre la miséricorde. Il décharge des fautes et Il exauce les demandes. Dieu vous regarde rivaliser d’ardeur dans ce but et il se vante de vous auprès de Ses anges. Montrez à Dieu le meilleur de vous-mêmes, car est bien malheureux celui qui est privé de la miséricorde de Dieu, Puissant et Majestueux!». (Ibn Majah)«C’est le mois de la patience, et la récompense de la patience est le Paradis. C’est le mois du don. C’est un mois dans lequel les ressources du croyant augmentent. Un mois dont le début est miséricorde, dont le milieu est pardon et la fin affranchissement du feu de l’Enfer». (Bayhaqi) «La meilleure charité est celle accomplie pendant le mois de Ramadan» (Tirmidhi) «J’en jure par Celui entre les mains de Qui est ma vie, le relent de la bouche du jeûneur est plus agréable à Dieu que l’odeur du musc : « le jeûneur renonce pour moi à sa nourriture, à sa boisson, à (l’assouvissement de) sa passion charnelle : Je le récompenserai, lui et ses bonnes actions au décuple » (Boukhari 30- 2) Le jeûne des pieux: Ce jeûne vers lequel on doit s’efforcer de tendre, implique : La maîtrise du regard qui est de se détourner de tout «ce qui peut occuper le cœur et détourner de l’invocation de Dieu.» La maîtrise de la langue. «La langue doit s’abstenir de divaguer, mentir, médire, diffamer, dire des grossièretés, faire du tort et prendre partie. Elle doit se taire et s’occuper à invoquer Dieu et à réciter le Coran. Tel est le jeûne de la langue. […] Selon un hadith, le Prophète a dit: «Le jeûne est un abri. Que le jeûneur ne commette pas d’actes honteux et ne soit pas grossier. Si on cherche à l’attaquer ou à l’injurier, qu’il dise deux fois: «Je jeûne;» (Boukhari 30-2) «Celui qui ne renonce ni aux mensonges, ni aux pratiques qui y correspondent, Dieu n’a nul besoin qu’il renonce à la nourriture et à la boisson» (Boukhari 30-8) La maîtrise de l’ouïe. «L’ouïe doit s’abstenir de tout ce qui est répréhensible…[…] Le médisant et celui qui écoute sont associés…» La maîtrise des membres. La première des choses est de ne pas montrer que l’on jeûne par une mine plus défaite et triste que d’habitude. On peut imposer alors aux mains et aux jambes de s’abstenir du répréhensible et d’œuvrer dans le bien. La modération dans le repas de rupture «Il ne faut pas à la rupture du jeûne prendre trop de nourriture permise jusqu’à s’en remplir l’estomac. Il n’y a pas de réceptacle plus détestable pour Dieu qu’un ventre rempli de nourriture licite. Et quel est l’intérêt du jeûne qui est une victoire sur l’ennemi de Dieu et une brisure du désir si le jeûneur pallie à la rupture à ce qu’il a raté dans la journée et peut-être ajoute-t-il d’autres sortes de nourriture?[…] Il est connu que l’objectif du Ramadan est de vider l’estomac et de briser le désir pour que l’âme s’affermisse dans la piété. Si on laisse l’estomac vide du matin au soir, que ses envies et désirs s’exacerbent et qu’ensuite on le nourrit et on le rassasie de douceurs, son plaisir augmentera et des désirs naîtront qui seraient restés endormis […] l’esprit et le mystère du jeûne sont d’affaiblir les moyens qu’emploie Satan pour habituer aux malfaisances. Pour tirer profit du jeûne, «on ne doit manger que ce qu’on mangeait le soir hors de la période du jeûne» […]Il est même des convenances du jeûne de ne pas trop dormir pendant la journée afin de ressentir la faim et la soif et l’affaiblissement des forces. Le cœur deviendra alors plus pur...» Le rejet de l’autosatisfaction. «Après la rupture du jeûne, le cœur doit être inquiet et balançant entre la crainte et la supplication. On ne sait si son jeûne est accepté et si on est parmi les rapprochés de Dieu ou s’il est refusé et qu’on est parmi les exécrés par le Seigneur. Qu’il en soit ainsi chaque fois qu’on accomplit un acte de dévotion»


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