Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres

« Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang.». Par cet énoncé coranique, l’homme est le frère de la femme, et la femme est la sœur de l’homme. Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : « les femmes ne sont autres que les sœurs des hommes «. Quant à l’égalité entre l’homme et la femme dans la responsabilité religieuse, l’application de la religion et l’adoration de Dieu, le Coran nous apprend : « Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumònes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent de Dieu et invocatrices : Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.» [33 : 35] Le Coran a également établi l’égalité des deux sexes devant les prescriptions religieuses et sociales fondamentales : «Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Dieu et à Son messager. Voilà ceux auxquels Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et Sage». [9 : 71] Dans le récit d’Adam, la prescription divine est adressée aussi bien à Adam qu’à son épouse : «Et Nous dîmes : ‹Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise ; mais n’approchez pas de l’arbre que voici : sinon vous seriez du nombre des injustes› «. [2 : 35] Ce qui est nouveau dans ce récit, c’est que l’énoncé coranique attribue la tentation à Satan et non pas à Eve (contrairement à ce que l’on trouve dans la Thorah) : «Puis, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient». [2 : 36] Ainsi, Eve n’est pas la seule à avoir mangé de l’arbre, elle n’est pas non plus l’instigatrice. L’erreur est venue des deux, de même que le regret et le repentir a été exprimé par les deux. «Tous deux dirent : ‹Ô notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants›. « [7 : 23]

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