la globalitè de l'islam

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L’Islam n’est pas uniquement une confession religieuse, il est aussi credo et code de conduite, un mode de vie conçu pour le bien des hommes quels que soient l’époque ou le lieu. C’est en vérité un système global qui embrasse tous les aspects de l’existence subséquemment à son apport spirituel. Certains penseurs islamique ont cru devoir inférer cette globalité du verset qui stipule : « Rien n’a été omis dans le Livre » ; ajoutant aussi que le Coran est venu répondre à toutes les interrogations intimes de l’homme, exauçant, grâce à ses préceptes, les aspiration de l’humanité à un substitut aux religions, aux cultures et aux civilisations précédentes.En fait le verset invoqué ne tend nullement à corroborer cette thèse qui veut que le Coran contienne réponse à tout ; il évoque plutôt, de l’avis des spécialistes des études coraniques, le «Registre sauvegardé » mentionné plus exactement dans les versets 21 et 22 de la Sourate « Les signes du ciel » qui stipulent : « En vérité ce Coran est un registre sauvegardé aux textes rigoureusement inviolables ». La notion de registre du destin n’est pas propre au Coran ; on l’a trouve également dans la Torah et l’Évangile, car elle se rapporte à l’idée de l’omniscience divine qui englobe l’éternité dans toutes les dimensions. Dieu détient la science totale, tandis que les hommes ne peuvent posséder qu’une science partielle ; «et ils n’appréhendent rien de Sa Science hors ce qu’Il veut leur concéder». Il la préserve dans le registre sauvegardé de façon totale. En dépit du débat que soulève cette question, les musulmans n’en sont pas moins unanimes à considérer le système islamique comme un système exhaustif et global, sinon dans ses modalités d’application, du moins dans ses fondements de base et dans ses principes, lesquels ne sauraient souffrir de modification tant ils sont achevés et inaltérables. Seules la jurisprudence et les procédures d’application qui ne sont prévu, ni dans le Coran, ni dans la Sonna, peuvent être revues et modifiées selon les besoins de l’évolution et à travers l’institution de l’Ijtihad (effort jurisprudentiel), afin que le message islamique demeure marqué du sceau de l’universalisme et de la globalité en tout temps et en tout lieu. La globalité de l’Islam revêt plusieurs aspects : En premier lieu, ce système déborde le cadre strictement religieux dans lequel d’autres religions se sont enfermées en se limitant aux choses pour vouer à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César. Le système tend, lui en revanche, à instaurer en plus des règles et déterminer une conduite dans la vie de tous les jours. Il tire sa dimension globale des multiples préceptes contenus dans le Coran et se rapportant à l’existence terrestre et au devenir eschatologique, ainsi que des principes énoncé dans le Sunna. Ainsi, tant dans le Coran que dans la Sunna , trouve-t-on une relation détaillée et des images expressives sur la vie futur, celle, d’une part, des croyant installés dans la félicité du Paradis, et celle, d’autre part, des polythéistes, effondrés dans les abysses de l’enfer. Les versets qui invoquent ce devenir sont si riches en symbole qu’ils rendent pratiquement réelles les scènes de béatitude des uns et de la souffrance des autres. Le Coran ne manque pas, à cet égard, de souligner les promesses faites par Dieu aux premiers et les avertissement adressés aux seconds : « C’est là une promesse du Seigneur. Dieu ne faillit jamais à sa promesse… ». « Nous nous sommes fait cette promesse, Nous l’accomplirons». En second lieu, le système islamique ne dissocie pas l’existence terrestre de la vie éternelle ; au contraire, il les lie en faisant de la vie Ici-Bas un passage pour l’Au-Delà ; considérant que Dieu n’a créé l’homme et en a fait son vicaire sur la terre que pour l’adorer en fructifiant le bien dont il l’a comblé, avant de passer à l’éternité. L’homme n’est donc ainsi qu’un passager. Mais il doit, comme le stipule le fameux adage, déduit de la biographie du Prophète: considérer son passage comme une passerelle équilibrée en « agissant temporellement comme s’il devait vivre éternellement, et en même temps, se comporter comme s’il devait disparaître demain ». Les docteurs de la loi disent à ce sujet que l’Islam est à la fois religion et code de vie, car l’homme est à la fois une âme et un corps. Or, l’âme ne disparaît pas après le trépas, elle est conservée par le Créateur au ‘Barzakh’ pour qu’elle soit restituée au corps le jour du jugement dernier. Le musulman se doit donc de trouver le moyen terme entre les exigences des deux existences en disciplinant son âme par les préceptes religieux et en maîtrisant ses penchants ; il doit aussi en même temps, féconder la terre en profitant de sa générosité. La globalité de la vie selon le système islamique, se réalise par le développement du corps et de l’âme, sans négligence ni préférence de l’un par rapport à l’autre. Il n’y a ni clergé ni abstinence : «Dis : Qui a pu interdire les belles et bonnes choses que Dieu a conçues pour Ses Serviteurs ? ». Toutefois, l’homme doit adorer Dieu sans excès, cueillir son profit de la vie sans cupidité, ni férocité ou envie. Le vrai croyant est celui qui réalise l’équilibre entre les besoins de son corps et ceux de son âme. Selon Mouslim, Amer Thakafi a demandé au Prophète Mohammed de Lui dire en peu de mots ce que devrait être le comportement du musulman. Le Prophète répondit : «Dis : je crois en Dieu, puis soit droit !». La droiture est en effet le summum de la morale évoquée par le Prophète lui-même quand il disait : «Je n’ai été envoyé que pour parfaire la morale ». Cette morale est, en effet, le troisième aspect de la globalité du système islamique, tant il est bien connu qu’il y’a point de mœurs vertueuse qui n’ait pas été recommandée par l’Islam. C’est une morale qui prône le juste milieu car, pour le système islamique, les deux extrêmes sont également répréhensibles. Le quatrième aspect de la globalité du système islamique est reflété de façon particulière par les réponses que ce système est à même d’apporter aux questions qui se posent à l’humanité dans les domaines politique, économique, social, des relations internationales ou qui se rapporte à l’organisation du pouvoir.

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