L’Islam: la lumière qui illumine le monde 07

Mais en réalité, leur adoration de ces bouts de pierre et de bois qu’ils avaient eux-mêmes sculptés, était tout à fait irrationnelle. Dieu dit dans le Coran: Ô hommes! Une parabole vous est proposée, écoutez-la: «Ceux que vous invoquez en dehors d’Allah ne sauraient même pas créer une mouche, quand même ils s’uniraient pour cela. Et si la mouche les dépouillait de quelque chose, ils ne sauraient le lui reprendre. Le solliciteur et le sollicité sont [également] faibles!» (Coran, 22: 73)L’élite de la Mecque tourna le dos à cette vérité, et nourrit une haine profonde pour le Prophète qui leur apporta la vérité. Ils conspirèrent d’abord pour le faire dévier de son chemin, puis l’intimider, pour finalement essayer même de le tuer. Plusieurs musulmans qui suivirent le Prophète étaient devenus des victimes de raids nocturnes sur leurs maisons, et plusieurs d’entre eux furent martyrisés. Puis, Dieu montra le chemin de salut aux musulmans. Treize ans après la première révélation, à un moment où les musulmans subissaient une violente oppression, les leaders de Yathrib, une ville au nord de la Mecque, invitèrent les musulmans chez eux. Puis le Prophète aussi émigra à cette ville. Cette ville, nommée plus tard Médine, allait devenir la nouvelle capitale de l’Islam. Le Prophète signa un accord avec les juifs, les chrétiens et les arabes non musulmans, établissant ainsi un ordre dans lequel toutes les différentes communautés religieuses vivraient en paix les unes avec les autres. Durant les cinq années suivantes, trois conflits armés eurent lieu entre les musulmans de Médine et les adorateurs d’idoles de la Mecque. Les païens de la Mecque attaquèrent avec l’intention de tuer les musulmans jusqu’au dernier, espérant ainsi éradiquer l’Islam de la surface du globe. Les musulmans, par contre, combattirent pour se défendre et défendre leur religion, comptant uniquement sur Dieu, et espérant gagner Son agrément… Dans toutes ces guerres, les musulmans accordèrent une attention particulière à ne pas infliger de souffrances aux innocents. Ils ne firent jamais de tort à personne. Car Dieu l’interdit: Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs! (Coran, 2: 190) Selon la tradition arabe, chaque prisonnier de guerre devait être tué. Mais le Prophète, en suivant les commandements de Dieu dans la révélation, ordonna aux musulmans de bien les traiter et leur donner à manger de leur propre nourriture. La seule chose qui leur était demandée était pour les prisonniers lettrés d’enseigner aux musulmans illettrés. Probablement pour la première fois depuis des milliers d’années, la compassion, la clémence et la civilisation étaient vues sur la terre arabe. Au fur et à mesure que les années passaient, la justice de l’Islam et ses hautes valeurs morales se répandirent en vagues à travers l’Arabie. La droiture, l’intégrité et la détermination des musulmans impressionnèrent plusieurs tribus arabes et les menèrent à embrasser l’Islam. L’armée de l’Islam, devenue imparable, marcha sur la Mecque en l’an 630. Les païens de la Mecque, pour toute la cruauté qu’ils avaient infligée aux musulmans avaient peur du châtiment. Ils s’étaient donc enfuis, terrorisés par la vue de l’armée musulmane. La tradition arabe voulait que les hommes de l’armée vaincue soient soumis à l’épée, et les femmes et les enfants asservis. Les païens de la Mecque étaient certains que cela serait leur sort. Mais les actions du Prophète ne reflétaient que la miséricorde infinie de Dieu. Il proclama qu’aucune vengeance ne serait prise, et que personne ne serait forcé à embrasser l’Islam.

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