Recommandations supplémentaires

Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, recommande à ceux qui jeûnent de ne pas négliger le suhûr (repas consommé avant l’aube pour préparer la journée de jeûne). Il dit, paix et bénédiction de Dieu sur lui : «Ne manquez pas le suhûr, c’est un repas béni. Prenez ne serait-ce qu’une gorgée d’eau. Dieu et Ses anges louent ceux qui prennent leur suhûr». Il recommande de ne pas retarder l’iftâr (rupture du jeûne), alors qu’il recommande de retarder le suhûr. Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, dit : «Mon peuple sera béni aussi longtemps que son iftâr sera pris tôt et son suhûr pris tard». `Umar Ibn Maymûn rapporte que le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, et ses compagnons prenaient rapidement leur iftâr et retardaient le suhûr. Le suhûr s’étend jusqu’à l’aube. Si l’appel à la prière du fajr (aube) a lieu pendant qu’un homme est en train de boire, il ne doit pas s’arrêter, mais avaler l’eau se trouvant à cet instant dans sa bouche. Le Prophète dit : «Si un homme entend l’appel alors que l’eau est encore dans sa bouche qu’il avale». Il est recommandé de rompre le Jeûne à la manière du Prophète. Selon Anas le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, avait l’habitude de prendre l’iftâr avant d’accomplir la prière du soir : quelques dattes bien mûres ou même sèches lui suffisaient. Ne trouvant rien quelques gorgées d’eau lui suffisaient. Remercier Dieu au moment de l’iftâr, de la même manière et avec les mêmes mots utilisés par le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui. Les voici selon Mu‘âdh Ibn Zahrah : «Louange à Dieu qui nous a octroyé ce bienfait, calmant notre faim». Il est interdit de jeûner le jour de la fête (‘Îd ou Aïd) de la rupture du jeûne, même par piété. Selon Ibn ‘Umar le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, avait défendu la continuation du jeûne durant cette fête au terme du Ramadan. Selon Abû Hurayrah, le Prophète - paix et bénédiction de Dieu sur lui - dit : «Ne permettez pas qu’une personne continue le Jeûne durant la fête». Il répéta cette parole trois fois. Interdiction du wisâl : Ses compagnons lui firent cependant remarquer qu’il continuait à jeûner. Il leur répondit alors : « Vous n’êtes pas comme moi. Mon Seigneur me nourrit et étanche ma soif. Faîtes simplement ce dont vous êtes capables».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire