Moralité et caractéristiques du Prophète Part 2




15. La foi ferme et la confiance totale en Allah I

Malgré toutes ces terribles épreuves orchestrées à l'encontre de ses Compagnons et lui-même par les mécréants, le Prophète r ne cessa jamais de leur rappeler que la fin devait tourner en faveur des croyants et que la matérialisation de la volonté d'Allah I pour la victoire des musulmans était imminente.

A titre d'exemple, lorsque les mécréants mirent leurs hommes à leurs trousses alors qu'ils émigraient à Médine, Abû Bakr As-Siddiq t et le Prophète r trouvèrent refuge dans une grotte. Les ennemis arrivèrent tout près de la grotte si bien que Abû Bakr As-Siddiq t aperçut leurs pieds. Ainsi raconte-t-il : « Je vis les pieds des polythéistes au dessus de nos têtes pendant que nous étions dans la grotte [de Tawr] et dis alors : – Ô Messager d’Allah, si l’un d’eux regarde vers ses pieds, il nous apercevra. Le Messager d'Allah r rétorqua : – Ô Abû Bakr, que penses-tu de deux (personnes) qui ont Allah à leurs côtés[1] ? »[2].

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[1] N.D.T. : Littéralement, que penses-tu de deux (personnes) dont la troisième est Allah ?

[2] Mouslim, 1854

16. La tendresse et la compassion

Le Prophète r était un homme dont la gentillesse à nulle autre pareille se manifestait aussi par sa tendresse envers les enfants. Par exemple : « Une fois, le Prophète r fit la prière portant une petite fille appelée Omâma, fille d'Abû-l-As. Chaque fois qu’il s’inclinait, il déposait l’enfant à terre et la reprenait en se relevant »[1].

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[1] Al-Boukhari, 5650


17. La simplicité et l'allégement

Anas ibn Malik t rapporte que le Messager d’Allah r a dit : « Je commence de fois ma prière avec l'intention de la faire longue. Mais si j’entends un enfant pleurer, je la fais courte parce que je sais combien une mère souffre quand elle entend pleurer son enfant »[1].

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[1] Al-Boukhari, 677


18. La crainte d’Allah I et la dévotion

Le Prophète r dit : « De retour chez moi, il m'arrive de trouver une datte sur mon lit. Au moment de la manger, je me ravise qu’il est possible que ce soit plutôt une partie de la zakat.[1] Alors, je la remets à l’endroit où je l’ai prise »[2].
[1] NDT : La zakat est interdite au Prophète r et à sa famille.

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[2] Al-Boukhari, 2300


19. Les dépenses sur le sentier d’Allah I

Anas ibn Malik t rapporte : « On n’a jamais demandé quelque chose au nom de l'Islam au Messager d’Allah r sans qu’il ne l'accorde. Un homme vint trouver le Prophète r et il lui offrit un troupeau de moutons qui pouvait occuper l’espace entre deux montagnes. L'homme revint vers son peuple et lui dit : Ô mon peuple, embrassez l'Islam, car Muhammad r dépense généreusement, sans craindre la pauvreté »[1].
Ibn Abbas t rapporte : « Le Prophète r était l'homme le plus généreux. Il était encore plus généreux au mois de ramadan à la suite de ses entrevues avec Gabriel u qui venait toutes les nuits et lui réciter le Qur'an. A ce moment, il se faisait encore plus généreux que le vent [porteur de pluie] envoyé par Allah »[2]
Abû Dzar t dit : « Le Prophète r et moi nous promenions dans la région de Har'rah (région volcanique) à Médine. Lorsque nous aperçûmes le mont Uhud, le Prophète r me dit : – Ô Abû Dzar ! Je répondis : – Je t'écoute, ô Messager d'Allah. Il poursuivis : – Je ne saurais être tranquille avec une quantité d'or aussi volumineuse que cette montagne si je ne puis la dépenser (sur le sentier d'Allah) en trois nuits, voire en une nuit seulement. Je n'en garderais qu'un peu d'argent pour pouvoir aider les endettés »[3]
Jabir ibn Abdullah t rapporte : « Le Prophète r ne refusait jamais d'offrir, s'il avait effectivement, tout ce qu'on lui demandait. »[4]

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[1] Mouslim, 2312
[2] Al-Boukhari, 6
[3] Al-Boukhari, 2312
[4] Al-Boukhari, 5687


21. La sincérité

Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– rapporte : « Nul autre comportement n'était aussi détesté par le Messager d’Allah r que le mensonge. Il ne pardonnait jamais un mensonge jusqu'à ce son auteur se repente »[1].
Même ses ennemis ont témoigné de sa sincérité. Abû Jahl, par exemple, qui était l'un des plus grands ennemis du Messager d’Allah r lui dit un jour : « Ô Muhammad, je ne dis pas que tu es menteur, cependant je renie ce que tu as apporté et ce à quoi tu appelles les gens. Allah I lui révéla les versets suivants : ( Nous savons qu’en vérité ce qu’ils disent te chagrine. Or, vraiment ils ne croient pas que tu es menteur, mais ce sont les versets (le Qur’an) d’Allah, que les injustes renient )[2].

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[1] At-Tirmidzi
[2] Al An’am, 38


22. Respect des interdits d’Allah I et la préférence pour les voies simples

Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– a dit : « Chaque fois que l’Envoyé d’Allah r avait le choix, il optait pour la voie la plus facile, pourvu qu’il n’en résulte aucun péché. Si elle devait entraîner au péché, il l'évitait plus que quiconque. Jamais l’Envoyé d’Allah r ne se vengea d’une offense commise à l’endroit de sa propre personne. Cependant, chaque fois que la majesté d’Allah était offensée, il en tirait vengeance en Son nom »[1].

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[1] Al-Boukhari, 6404


23. Un air réjoui

Abdullah ibn Al Harith a dit : « Je n’ai vu quelqu'un de plus souriant que le Messager d’Allah r »[1].
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[1] At-Tirmidzi, 2641


24. L’honnêteté, la loyauté et la crédibilité

Le Prophète r était aussi réputé honnête que même les païens de la Mecque qui lui étaient ouvertement hostiles lui confiaient, malgré tout, leurs dépôts et consignations. Cette honnêteté était devenue encore plus apparente lorsque ses Compagnons et lui furent persécutés, torturés, chassés de leurs maisons et forcés à émigrer vers Médine par leurs concitoyens païens. Malgré cet état de choses, le Messager d’Allah r chargea son neveu Ali ibn Abi Tâlib t de retarder son émigration de trois jours afin de remettre les dépôts et consignations qu’il y avait en sa possession à leurs propriétaires[1].
Comme autre exemple de loyauté du Messager d’Allah r à ses promesses et engagements, nous pouvons citer le respect de la clause de l'accord de trêve d’Al Houdeibiya entre le Messager r et les Quraychites qui stipulait que celui des Quraychites qui viendrait trouver Muhammad r devait être remis aux siens, mais celui des musulmans qui irait retrouver ces derniers ne devait pas être remis à Muhammad. Lorsque le Messager d’Allah r arriva à Médine, un homme appelé Abû Jandal ibn Souhail ibn Amr réussit à s’évader de sa prison à la Mecque et vint à Médine. Les polythéistes envoyèrent une délégation auprès du Prophète r lui demander d'honorer son engagement et remettre le fugitif.
Le Messager d’Allah r dit à Abû Jandal : « Abû Jandal, sois patient et espère la récompense d’Allah ! Allah te donnera ainsi qu’aux faibles qui sont avec toi une délivrance et une issue. Nous avons signé un accord avec ces gens et nous sommes tenus par cet engagement, or nous ne trahissons pas nos engagements »[2].

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[1] Ibn Icham, La Biographie du Prophète (version arabe), vol. 1, p. 493
[2] Sunan Al Baïhaqi Al Koubra, 18511


25. Le courage et la bravoure

Ali t a dit : « Il fallait le voir le jour [de la bataille] de Badr. Nous avions tous trouvés refuge sous la protection du Prophète r. De nous tous, il était le plus proche de l’ennemi. Il était le plus fort d'entre nous ce jour-là »[1].
Quant à son courage et sa bravoure dans la vie quotidienne, Anas ibn Malik t dit : « Le Prophète r était le meilleur et le plus courageux des hommes. Une nuit, il y eut panique à Médine et les habitants sortirent dans la direction du bruit qui venait de rompre le calme nocturne. A leur grande surprise, ils rencontrèrent en chemin le Prophète r qui revenait déjà de cet endroit avec des nouvelles rassurantes. Armé d’un sabre suspendu à son cou, il montait à cru un cheval appartenant à Abû Talha et répétait sans cesse : « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur ! »[2].
Si le Prophète r s’y était rendu seul, sur un cheval à poil, c'est bien parce que la situation nécessitait une prompte réaction. Il avait pris soin de ne pas oublier son sabre par mesure de prudence, au cas où la situation l'amenait à se battre ou à se défendre. Au lieu d'attendre les autres avant d'aller voir ce qui se passait, comme c'est souvent le cas dans ce genre de situations, il s'est rendu immédiatement sur place seul et en toute hardiesse.

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[1] Ahmad, 654
[2] Al-Boukhari, 2751


26. La décence et la pudeur

Abû Ayoub al Ansary t rapporte que le Messager d’Allah r a dit : « Les quatre traits suivants sont de tradition chez les prophètes : la modestie, l'utilisation du parfum, l'utilisation du siwak (bout de bâton servant de brosse à dents) et le mariage »[1]
Aïcha –qu’Allah soit satisfait d’elle– rapporte : « Une femme interrogea le Messager d’Allah r au sujet du bain rituel qui se prend à la fin du cycle menstruel. Il lui répondit : « purifie-toi avec un morceau d'étoffe parfumé au musc ». Puis, il devint timide et détourna son regard. Je l'avais alors tirée vers moi pour lui expliquer ce qu'entendait par là le Prophète r. »[2]

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[1] Timirdzi
[2] Al-Boukhari, 313


27. L’humilité et la modestie

Le Prophète r était parmi les gens les plus modestes. Il était tellement modeste qu'on n'arrivait pas à le distinguer de ses Compagnons lorsqu'ils se retrouvaient tous dans la mosquée.
Anas ibn Malik t dit : « Nous étions assis dans la mosquée avec le Prophète r, lorsqu'un homme arriva sur un chameau. Il fit agenouiller l’animal dans la cour de la mosquée ; l’entrava, puis nous demanda : « Qui d’entre vous est Muhammad ? ». A ce moment-là, le Prophète était accroupi parmi nous. « C’est cet homme au visage blanc, accroupi », répondîmes-nous… ». Il en est ainsi tout juste parce qu’il ne se distinguait pas de ses Compagnons et ne faisait aucune différence entre eux et lui.
Le Prophète r n'hésitait pas à aider le pauvre, le nécessiteux et la veuve.
Anas t rapporte qu’une femme de Médine, qui avait des troubles mentaux approcha un jour Muhammad r et lui dit : « Ô Messager d’Allah ; j’ai besoin de ton aide. Il l'écouta attentivement et résolut son problème »[1].

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[1] Al-Boukhari, 670


28. La compassion et la pitié

Abû Mas’oud Al Ansâry t rapporte qu’un homme dit un jour au Prophète : « Par Allah ! Ô Messager d’Allah, je vais sûrement m’abstenir de la prière du matin à cause d’untel qui la fait durer trop longtemps ». Jamais, dans aucune de ses admonitions, je n’ai vu l’Envoyé d’Allah r se mettre dans une colère aussi violente que ce jour-là. « Alors, s’écria-t-il, il y en a donc parmi vous qui veulent faire fuir les fidèles ! Quel que soit celui d’entre vous qui dirigera la prière des fidèles, qu’il la fasse courte ; car, parmi les fidèles, il y a des personnes faibles, âgées ou trop pressées »[1].
Un jour, le Prophète r pleura alors qu'il était allé rendre visite à son petit-fils. Assis sur le lit, il le porta agonisant entre ses mains. Les yeux de l’enfant étaient gelés et ne faisaient aucun mouvement. Le Prophète r se mit à pleurer lorsqu'il s'en aperçut. Sa'ad lui demanda : « Qu'est-ce qui se passe, ô Messager d'Allah ? – C’est, répondit-il, la manifestation de la compassion qu’Allah I a placée dans le cœur de l’homme. Allah I n’est compatissant qu’envers ceux de Ses adorateurs qui sont eux-mêmes compatissants »[2].

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[1] Al-Boukhari, 670
[2] Al-Boukhari, 6942


29. La longanimité

Anas ibn Malik t a dit : « Je marchais en compagnie du Prophète r alors qu'il était vêtu d’un manteau nedjrânite, au bord épais. Un bédouin l’approcha et le tira si fortement que le bord du manteau laissa une marque sur son cou. « Donne-moi une partie du bien d’Allah dont tu disposes », lui dit le bédouin. Le Prophète r se tournant vers lui, se mit à rire ; puis, ordonna qu’on lui donne quelque chose »[1].
Sa patience peut également s'illustrer par cette histoire rapporté par Zaïd ibn Sa’na lui-même, l'érudit juif auprès de qui le Prophète r avait contracté une dette :
« Deux ou trois jours avant l'échéance, le Prophète r sortit pour la prière funèbre d’un de ses Auxiliaires (Ansar) en compagnie d’Abû Bakr t, Oumar t, Ousmane t et bien d'autres Compagnons. Lorsqu’il eut accompli la prière funèbre, il alla s'asseoir près d'un mur. Je vins alors le saisir par son vêtement en le fixant d’un air rude avant de lui dire : "Muhammad, ne me rends-tu pas mon dû ? Par Allah, je ne vous connais pas, fils d’Abdul Muttalib, comme étant des gens qui ne respectent pas leurs échéances. Je les ai fréquentés au point de les connaître !" A ces propos, je vis les deux yeux d'Oumar ibn Al Khattab t sortir de leurs orbites sous l'effet de la colère, puis il me lorgna et dit : "Ennemi d’Allah, est-ce au Messager d’Allah r que tu t'adresses ainsi ? Par Celui qui l’a envoyé avec la Vérité, n’eut été par crainte de ne pas entrer au Paradis, j’aurai tranché ton cou avec mon sabre-ci." Pendant ce temps, le Messager d’Allah r regardait Oumar t avec calme et le sérénité, puis il dit : "En vérité, nous avions plus besoin d’apaisement de ta part que d’une telle réaction, ô Oumar, [nous avions besoin] que tu ordonnes à chacun de nous de respecter son engagement vis-à-vis de l’autre. Oumar, vas-y avec lui, rembourse lui son dû et donne lui en plus vingt Sa’a en compensation de la frayeur que tu as suscitée chez lui. "
Oumar t m’amena, me remboursa mon dû et me donna en plus vingt Sa’a de dattes sèches. Alors, je lui demandai : – C'est pourquoi ce surplus ? Il répondit : – Le Messager d’Allah r me l’a ordonné en compensation de la frayeur que j’ai suscitée chez toi. Je lui demandai : – Oumar, me connais-tu ? – Non, dit-il, qui es-tu ? Je lui dis : – Je suis Zaïd ibn Sa’na. – L’érudit ? demanda-t-il. – Oui, l’érudit répondis-je. – Qu’est-ce qui t’a donc poussé à te comporter ainsi avec le Messager ? Ce à quoi je répondis : – Ô Oumar, j’ai reconnu tous les signes de la prophétie sur le visage du Messager d’Allah r lorsque je l’ai observé, sauf deux que je n’avais pas pu tester : sa patience l'éloigne de tout acte stupide et toute stupidité dirigée contre lui n’augmente que sa patience. J’ai testé ces deux signes et je te prends à témoin, ô Oumar que j’agrée Allah comme Seigneur, l'Islam comme religion et Muhammad r comme Prophète. Je te prends également à témoin que je donne la moitié de ma richesse, et je suis le plus riche parmi eux, en aumône à la communauté de Muhammad r. Oumar t rectifia : – Plutôt à une partie d’entre eux, car tu ne peux pas les satisfaire tous. Et je repris : – A une partie d’entre eux. »
Tous deux rentrèrent trouver le Messager d’Allah r et Zaïd dit : « Je témoigne qu’il n’y a point de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah et que Muhammad est Son serviteur et Messager » Il crut effectivement en lui, accepta sa mission et prit part à plusieurs batailles dont celle de Tabouk au cours de laquelle l'ennemi eut raison de sa vie. – Qu'Allah lui accorde la miséricorde[2].
Le moment où le Prophète r entra victorieux à la Mecque peut servir d'illustration parfaite de son pardon. En effet, il rassembla les gens qui lui avaient fait subir toutes sortes de préjudice et l'avaient poussé à l'exil, et leur tint ces propos : « Que pensez-vous que je vais faire de vous ? » Ils répondirent : – Rien de mal. Nous savons que tu es un frère gentil et généreux et fils d’un frère gentil et généreux lui aussi. Il leur dit : – Allez-vous en, vous êtes libres. Faites comme vous voulez. »[3].

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[1] Al-Boukhari, 2980
[2] Sahih Ibn Hibban, 288
[3] Al Baïhaqi, 18055


30. La patience

Le Prophète r était un modèle de la patience. Avant même le début de sa mission, il était patient vis-à-vis de son peuple qui commettait toutes sortes de pêchés et s’adonnait à l’adoration des idoles. Après la proclamation de son message, il endurait tous les préjudices et exactions que lui infligeaient les Mecquois, puis les hypocrites de Médine après son émigration.
Sa patience se mettait tout aussi à rude épreuve lorsqu’il perdait des êtres chers. Son épouse Khadîdja, de même que tous ses enfants, hormis Fatima, était morte de son vivant. Il eut aussi à enterrer ses oncles Hamza et Abû Talib. Malgré tout, il restait patient dans l'espoir de la récompense divine.
Arrêtons-nous un instant sur ces propos d'Anas ibn Malik t : « Nous entrâmes avec l’Envoyé d’Allah r chez Abû Saïf, le forgeron qui était le père nourricier d’Ibrahim. Le Messager d’Allah r prit son fils (Ibrahim), le flaira et l’embrassa. Nous revînmes plus tard au moment où Ibrahim rendait le dernier soupir. Les yeux du Prophète r se mirent à répandre des larmes. Comme Abdu Rahman ibn Awf t lui demanda : – Toi aussi, ô Envoyé d’Allah ! Il répondit : – Ô Ibn Awf, c’est un effet de la compassion. Puis (ses larmes se remettant à couler de plus belle), il ajouta : – Les yeux pleurent et le cœur est triste ; mais nous ne disons rien qui ne puisse être agréable au Seigneur. Ô Ibrahim, nous sommes affligés d’être séparés de toi »[1].
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[1] Al-Boukhari, 1241



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