Tirmidhi

Abou Issa Mohammed ibn Issa ibn Sawra ibn Chaddad en 781, auteur d’un des six recueils canoniques de Hadith intitulé As-Sahih « l’authentique ». Il prit le nom de Tirmidhi de sa ville natale Termidh localité située prés d’Amou Darya a une vingtaine de kilomètres de Balkh, d’après kitab Nouzhat al-Qouloub « livre : le bonheur des cœurs » On connaît très peu de chose sur sa vie. Il y a une version qui dit, que Tirmidhi est né aveugle, et la seconde veut qu’il perdit la vue étant jeune. Dans les deux cas, Tirmidhi était aveugle. Ce qui ne l’empêcha pas de beaucoup voyager à la recherche de hadith, au Khorasan, en irak. et au Hidjaz afin de collecter les Hadith. Son principal maître était Ahmed ibn Mohammed ibn Hambal. Parmi ses autres professeurs, on pouvait citer aussi : Al-Boukhari, Abou Daoud et As-Sidjistani. Il y a que deux de ses ouvrages qui furent édités : Sa collection de Hadith (Caire 1292) ainsi que ses Chama’il (concernant la personne et le caractère du prophète (saws)) (Caire 1306) Sa collection de tradition porta le titre de Sahih comme ses prédécesseurs Al-Boukhari et Mouslim, dans l’édition du Caire ; par ailleurs il est intitulé Djama’i « l’ensemble » ; la dernière appellation est plus adéquate, elle comprend en dehors des traditions quelques propos concernant Al-fiqh « la jurisprudence » ainsi que d’autres sujets. Un regard attentif sur la liste des chapitres, montre que la moitié de son œuvre est consacré aux sujets tel que la théologie dogmatique, les croyances populaires, dévotion, coutume et éducation. La conclusion du Sahih Tirmidhi est particulièrement importante. La section finale du texte Manakib dans laquelle il conclut par une idée de base pouvant concerner un concept juridique ou éthique spécifique, ou refléter un contre verse en cours sur tel ou tel point du rituel islamique. Cependant le travail de Tirmidhi s’est individualisé, par deux signes distinctifs : la réflexion critique à propos de l’isnad « la chaîne de transmission » et des point différent entre le Madhab « l’école juridique » qui suit chaque tradition. A cause de la dernier caractéristique, le Djam’i d’At-Tirmidhi peut être considérée comme étant le plus ancien ouvrage ou les remarques sur l’Ikhtilaf « le désaccord » qui nous sont parvenus dans kitab Al-Oum « le Livre d’origine », d’Ash-Shafi’i. l’œuvre nous montre avec une énumération des autorités, qu’il a donné jusqu’au dernier rédacteur, qu’il clôture par une brève formule. Il mourut en 851 (ère chrétienne)

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