L’adoration d’Allah

L’adoration d’Allah doit se faire selon la manière qu’Il a agréée pour se rapprocher de Lui. Toute autre forme est inadmissible. La forme qu’Il a agréée figure dans Son Livre et dans la Tradition de Son Prophète ; il en est une partie claire ne souffrant d’aucune ambiguïté, et une autre ayant nécessité quelques clarifications de la part des Imâms juristes. Il n’est point admissible de s’écarter de ce sur quoi il y a unanimité, ni de ce qui est fondé sur des preuves certaines et univoques. Tout ce qui sort de ce cadre admet une part d’ijtihâd. Par ailleurs, il n’est point permis d’affirmer catégoriquement que celui qui diverge dans ce domaine désobéit à Allah et à Son Messager : ce point est amplement détaillé dans les ouvrages de fondements de la jurisprudence (usûl al-fiqh). On doit tenir compte de l’intention lorsqu’on juge tout acte émanant d’un Serviteur, conformément à la sentence du Prophète : « Les actions sont jugées d’après les intentions, et il en sera tenu compte à chaque homme dans la mesure de son intention.» Si nous ignorons l’intention du Serviteur et s’il nous est permis de le juger conformément à ses actes apparents et extérieurs, alors le jugement ne saurait être catégorique ni prêter à des conséquences graves sur sa vie, ses biens, son honneur, ou sa religion. On rapporte de manière authentique que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : « Il ne m’a point été commandé de sonder le cœur des gens ni d’ouvrir leurs poitrines. » Seul Allah - Exalté soit-Il - peut émettre un jugement exact sur le Serviteur car Il est à même de connaître son intention. Mais lorsque le Serviteur exprime son intention et son dessein, alors le jugement que nous portons sur lui est juste, ou approchant la justesse.

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