Les bienfaits de l’Islam

L’Islam condamne en des termes très durs la mendicité, en la décrivant comme une abomination et une source de honte au jour de la Résurrection; et pourtant ceux qui viennent en aide aux autres font l’objet d’éloges extraordinaires, le meilleur des hommes étant de fait celui qui se sacrifie pour les autres et fait preuve d’abnégation. De même, l’avarice et la prodigalité sont prohibées. Un jour, le Prophète de l’Islam avait besoin de fonds importants pour une cause publique. Un de ses amis avança une certaine somme en contribution, et aux questionnements du Prophète, il répondit: «Je n’ai rien laissé chez moi sauf l’amour de Dieu et de Son messager.» Cet homme fit l’objet de chaleureuses louanges du Prophète.En une autre occasion encore, un autre de ses compagnons qui était gravement malade, lui dit, alors qu’il était venu s’enquérir de son état: «Ô Messager de Dieu ! Je suis un homme riche, et je veux léguer tout ce que je possède aux pauvres. » Le Prophète répondit: «Non, il est préférable de laisser à tes proches un moyen de survie et d’indépendance matérielle plutôt que de les rendre dépendants des autres et de les obliger à quémander.» Lorsque l’offre de l’homme tomba aux deux tiers, puis à la moitié de ses possessions, le Prophète répondait invariablement: «C’est trop.» Lorsque l’homme se résigna à ne donner qu’un tiers de ses possessions en charité, il dit: «Même le tiers est une quantité importante.» Un jour, le Prophète aperçut l’un de ses compagnons en guenilles. À ses questions, l’homme répondit: «Ô Messager de Dieu! Je ne suis pas du tout pauvre; mais je préfère juste dépenser ma fortune pour le bien des pauvres plutôt que pour moi-même.» Le Prophète commenta: «Non, Dieu aime voir sur le coyant les manifestations des bienfaits qu’Il lui a accordés!». Point de contradiction dans ces directives; chacune se réfère à un contexte précis et se rapporte à des cas individuels bien distincts. Il nous est possible de déterminer les limites de la liberté qui nous est laissée quant à l’utilisation des excédents de richesses qu’il nous reste après le paiement de leur dû aux autres membres de la société

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